MEDICHARME
02/11/2023

MEDICHARME

Nous tenons à vous faire savoir que nous ne commercialisons pas de lots EHPAD de ce groupe, car nous avons toujours estimé qu'il y avait un véritable problème sur le prix de vente de leurs chambres. Il est environ 20 % plus cher que le marché. Et donc des loyers trop élevés et donc insoutenables sur le long terme. Il convient donc de les éviter.

Nous privilégions dans l'ordre les groupes suivants :

COLISEE, LNA, KORIAN, DOMUS VI , DOMIDEP et ORPEA. Ce dernier ayant assaini sa situation, et donc n'est plus risqué.

Le groupe Medicharme, qui gère une quarantaine d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en France, est dans le viseur des autorités sanitaires. Deux enquêtes administratives ont été ouvertes à son encontre, l'une par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, l'autre par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).

Ces investigations font suite à des signalements de dysfonctionnements graves au sein de plusieurs Ehpad du groupe, notamment à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise. Des témoignages accablants ont été recueillis par le collectif SOS Ehpad, qui regroupe des familles de résidents et des salariés du groupe Medicharme.

Parmi les griefs formulés, on trouve des accusations de maltraitance, de négligence, de manque de personnel, de non-respect des protocoles sanitaires, de défaut de soins ou encore de facturation abusive. Certains Ehpad auraient également connu des taux de mortalité très élevés lors de la pandémie de Covid-19.

Face à ces révélations, le groupe Medicharme se défend et affirme respecter les normes de qualité et de sécurité dans ses établissements. Il dénonce une campagne de dénigrement orchestrée par des syndicats et des concurrents. Il assure également coopérer pleinement avec les autorités sanitaires et se dit prêt à apporter les améliorations nécessaires le cas échéant.

Les résultats des enquêtes administratives sont attendus dans les prochaines semaines. Ils pourraient conduire à des sanctions allant du simple avertissement à la fermeture des Ehpad incriminés. Le parquet de Paris a également ouvert une enquête préliminaire pour "homicides involontaires" et "mise en danger de la vie d'autrui" visant le groupe Medicharme.